novembre 20, 2020

L’épargne réglementée en hausse de 2,7% en 2019

L’épargne réglementée des ménages français a progressé de 2,7% en 2019, encore tirée par le livret A, pour atteindre 772 milliards d’euros, selon un rapport publié lundi par la Banque de France.

Cette épargne réglementée des ménages – constituée des dépôts sur les Livrets A, livrets de développement durable et solidaire (LDDS), livrets d’épargne populaire (LEP), plans d’épargne-logement (PEL), plans d’épargne populaire (PEP) – représente près de 14,2% du patrimoine financier des Français, un chiffre en légère baisse, puisqu’il était à 15% les années précédentes.

Ce tableau est voué à être profondément bouleversé par l’épargne massive accumulée en 2020 avec la pandémie de Covid-19 et le confinement. Les neuf premiers mois de l’année ont en effet été synonyme de collecte record pour le livret A, placement préféré des Français avec l’assurance vie.

Le Livret A tire l’épargne vers le haut

Au 31 décembre 2019, 81,8% des Français détenaient un livret A, soit une légère diminution dû à un nombre de livrets A en repli de 131.000 pour les personnes physiques. Les Français sont pour autant toujours 54,9 millions à en détenir un.

Les sommes déposées sur le livret A ont continué à progresser, avec une hausse de 20,3 milliards d’euros (+5,2%) par rapport à 2018. Au total, l’encourt du livret A s’établit à 298,4 milliards d’euros.

Une popularité qui se traduit par un encours moyen également en hausse, à 5.100 euros contre 4.800 euros en 2018. Ce chiffre cache pourtant de fortes disparités, selon le rapport de la Banque de France. A l’époque le taux de rémunération du livret A était de 0,75%, avant de passer à 0,5% le 1er janvier 2020.

Les sommes déposées sur les livrets de développement durable et solidaire ont, elles, progressé de 4% à 111,9 milliards d’euros.

Chute des encours sur les LEP

En revanche, les encours sur les livrets d’épargne populaire (LEP), dont l’ouverture est soumise à des conditions de ressources, ont chuté de 9,2% à 38,7 milliards.

Selon la Banque de France, ce désaveu s’explique par « l’évolution des critères d’éligibilité du LEP », qui a conduit à de nombreuses fermetures.

En effet, 2019 a coïncidé avec la fin d’une dérogation laissant aux particuliers plus de temps pour déclarer leurs revenus, condition pour conserver ce compte.

Quant aux plans d’épargne-logement (PEL), leurs encours ont progressé de 2,2%, à 282,5 milliards d’euros, notamment du fait des intérêts versés et malgré un nombre de comptes en repli de 6,1%.

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Philippe Agnelli


Philippe Agnelli est titulaire d'un master II en gestion internationale de fortune. Passionné d'immobilier et de solutions financières il à fondé le cabinet de gestion de patrimoine Signatures Patrimoine. N'hésitez pas à le contacter.

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